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Mireille Nzoubou-Mpiga Creations pour mariages coutumiers africains

Coutume Omyene/ Gabon

Coutume Omyene/ Gabon

Coutume Omyene/ Gabon

Coutume Omyene/ Gabon

Coutume Omyene (Nkomi) Gabon

Coutume Omyene (Nkomi) Gabon
Port-Gentil, province de l'ogoue maritime

Coutume Omyene/Gabon

Coutume Omyene/Gabon

Coutume Omyene ( Mpongwe) Gabon

Coutume Omyene ( Mpongwe) Gabon

La mariée et ses jeunes sœurs, coutume Omyene/Gabon

La mariée et ses jeunes sœurs, coutume   Omyene/Gabon

MARIAGE EN COTE D'IVOIRE

MARIAGE EN COTE D'IVOIRE

Coutume Nzembi/Gabon

Coutume Nzembi/Gabon

Ornella

Ornella

Osome ou la période post-mariage chez les Banghoués

Chez les bangwoués, dans la tradition, trois mois (3) après le mariage, la jeune mariée était emmenée dans le village de son mari. Pendant trois longs mois, elle était logée dans une chambre spéciale. Elle était nourrit, choyée par sa belle-famille. C'est au terme de ces trois mois, qu'elle était autorisée à rejoindre la vie quotidienne du village. Cette période est OSOME. La femme prenait ainsi sa place de femme mariée dans le village de son mari, qui devenait son village. Ce dernier pouvait alors la re-nommer, c'est à dire lui donner une nouvelle identité de femme mariée. Mon Grand-Père paternel, le chef du village Ndjokaye dans le canton Ndjoumou, Feu Ondzimba avait re-nommé Feue ma grand-mère (de son vrai nom:Okumba Henriette, elle était fille de chef de village aussi) MILI BA KANI ( Ce qui signifie en banghoué: Le coeur des Sages, des notables, des chefs)

Bangwouin Gabon

Bangwouin Gabon

Sagesse Bangwouin

Uneni u mwana mutu pil'ima : la grandeur d'un être se mesure à la grandeur de son coeur

NZAMBA ( LA DOT) CHEZ LES BAYUMBU...

Dans la coutume bayumbu les cérémonies telles que "Mignallou" ( Lorsqu'on accompagne la femme) ou " Ngouvou'yi'mballa" ( Cérémonie après le mariage, lorsque des présents sont amenés à la belle-famille) font partie intégrante de "Nzamba" (Dot en bayumba) et en constituent les différentes les étapes.


NGOUVOU'YI'MBALLA


Chez les bayumbu, la femme est volée. Le lendemain où quelques jours après généralement, les frères de la mariée se rendent chez la belle-famille réclamer leur soeur qui a été "volée", s'ensuit ensuite des négociations entre la belle-famille et les frères de la mariée. Lorsqu'un accord est trouvé et une compensation acceptée, la famille de la marié notamment les tantes et les oncles emmènent des présents aux mariés et à la belle-famille. Les parents de la mariée (Père et Mère ne doivent pas participer à cette cérémonie).

Ses présents sont constitués en majorité de:

- 1 cabri : on lui donne généralement un nom féminin. Il symbolise et représente la fertilité de la femme (Mariée)

- 1 mouton: On lui donne un nom masculin. Il symbolise et représente la virilité de l'homme (Marié)

-4 nattes : destinées aux belle-soeurs, en guise de lit

-4manioc de taille régulière: destinés aux belle-soeurs, en guise de nourriture

-2 gros paquets : ils symbolisent et représente le bonheur des mariés...


MIGNALLOU ( "Mâcher avant d'avaler" - Accompagner la Femme)


C'est à l'issue de la dernière cérémonie, qu'une bonne partie de la famille peut se rendre chez la belle-famille qui la reçoit pour des réjouissances. les deux familles sont désormais unies.


NZAMBA ( La Dot)


Dans l'ancien temps, le mariage chez nous se faisait à huit clos! Hé oui! Et cela se passait à la nuit tombée. Le mariage était célébré par les vivants et les morts qui selon la tradition ne sont pas morts, ils ont disparus! Or dans ma coutume le monde des morts et celui des vivants se rejoignent vers 18h. Pour que les disparus ( et non les morts) puissent assister au mariage, il faut le célébrer la nuit, du moins la sortie de la mariée.

J'ai appris aussi de mon côté Obamba que lorsqu'on laisse tombe l'enclume, le bruit sourd que l'on entend on dit que ce sont ceux qui sont de l'autre côté ( Ayini:ceux qui sont partis, qui ont disparus ) qui acceptent! Alors tout se rejoint!


La Mariée Bayumbu :


La future mariée est toute vêtue de raphia. Le raphia pendant le mariage revêt plusieurs symboles au delà du simple vestimentaire...En effet, bien qu'ayant subit divers opérations de traitement, la fibre de raphia obtenue reste vivante. Lorsqu'on travaille le raphia, il est important de réaliser, d'informer la matière sur la finalité du travail... Les fibres de raphia deviennent malléables entre les mains lorsque la confiance s'est installée entre l'artisan, le styliste et le raphia... le raphia a besoin de confiance... Pour mener à bien sa création, il faut s'allier au raphia, c'est une matière vivante... il suffit de travailler le raphia pendant de longues années pour se rendre compte de la relation qui s'installe entre le créateur ou la créatrice et le raphia...

Le panier de portage est le symbole de la richesse. Dans le panier il y a toujours des boutures. Dans l'ancien temps, une femme emportait des boutures dans sa belle-famille. Une fois au village de son mari, une place lui était indiqué pour y faire son champ. Elle devait "produire" la richesse qui devait nourrir sa famille. Les boutures étaient les "graines" de sa richesse, la richesse qu'elle apportait dans son nouveau village. Tout comme le ventre de la femme est une richesse inestimable, la capacité à cultiver un champ est aussi une grande richesse, car la première nécessité de l'Homme est de se nourrir. Au jardin d'Eden Le Seigneur demanda à Adam et Eve de cultiver la terre, mais aussi de procréer.Notre coutume garde en mémoire cet épisode premier de la création ou tout n'est que symbole.

Le même panier avec un grand trou sert aussi à laisser tomber tout ce qui ne serait pas bénéfique pour la femme : injures de la belle-famille, mépris...La seule chose que la femme ne doit pas laisser tomber par le trou de son panier est son Coeur...

Le Coeur de la Femme est le plaisir de Dieu et un lieu de secrets, le lieu ou s'exprime l'Amour et la Haine...en d'autres termes c'est le berceau de la dualité...

Le banc de cuisine symbole de la stabilité dans le foyer...La mariée n'est pas assise au pied de ses parents sous la tente de sa famille comme on a coutume de le voir lors des mariages. Elle est devant la hutte des mariés : elle doit réaliser qu'elle va quitter sa famille qui est sous la tente à sa gauche, pour rejoindre le village de son mari représenté par la tente à sa droite. Elle est seule à cet endroit à l'entrée de son foyer, de sa maison symbolisée par la hutte...Elle expérimente la solitude de la séparation avant l'entrée dans une autre famille. Le moment venu elle traversera et symboliquement, son époux et elle reviendront cette fois à l'entrée de la hutte: cela symbolisera le début de leur famille à tous les deux... Mais elle devait rester là, tête baissée à vivre ces instants magiques chargés de symboles.

Chaque individu est la somme culturelle et spirituelle de ses ascendants. Le métissage ethnique dont je suis issue ( Obamba-Bangwoué-Bakanigui-Ndassa-Bayumbu) est le constitutif majeur de ma personnalité.

Juste pour vous dire quelque chose d'important à vous qui parcourez ce blog : Harcelez les sages de vos familles, de vos clans pour qu'ils vous racontent votre histoire, votre source, vos coutumes.Vous comprendrez tellement de choses sur vous mêmes...

La mariée est accompagnée des danseuses du folklore Lissimbou venue spécialement de Franceville pour la circonstance...Sa tante qui a de nombreuses années de mariage derrière elle, porte son banc et lui ouvre le chemin...

mardi 26 avril 2011

Salon International du Livre et des Arts de Libreville

Le SILAL Salon International du Livr et des Arts de Libreville a été la première Manifestation Culturelle de l'année....





Le Mot du Ministre


Le Mot de la Présidente


Sylvie Ntsame (Gauche) Présidente du SILAL et Mireille Nzoubou ( Droite) Vice-Prèsidente du SILAL



LIBREVILLE source: (AGP)- Un salon international du livre et des arts de Libreville (SILAL), le premier du genre organisé au Gabon, s’ouvre mercredi dans la capitale gabonaise, afin d’offrir aux écrivains et aux artistes africains un espace crédible et compétitif pour exposer leurs œuvres, leurs idées, leurs réflexions et leurs créations.





Axée sur le thème ‘’Ecriture et interculturalité’’, la manifestation de quatre jours (30 mars au 2 avril) a été organisée par les Editions Ntsame en collaboration avec le ministère de l’éducation nationale, afin de ’’donner à l’écriture la place qui doit être la sienne dans une Afrique qui veut se donner les moyens de réussir son développement et pour encourager les échanges intellectuels et culturels entre les pays du sud’’.


Le comité d'organisation

Le SILAL a également pour objectifs de ’’susciter l’envie d’écrire et de lire chez les plus jeunes et d’interpeller les autorités politiques africaines sur la nécessité d’initier et de renforcer les mesures pouvant permettre aux écrivains et aux artistes africains de vivre convenablement de leur art’’.
Présidente du comité d’organisation, l’éditrice gabonaise Sylvie Ntsame, propriétaire des Editions éponyme, a expliqué que le SILAL a pour ambition de rompre avec un certain immobilisme et la passivité.
’’Nous ne voulons plus être de ceux qui attendent que l’action vienne d’ailleurs, encore moins que le développement de notre continent soit implulsé par l’extérieur’’, a-t-elle martelé.
L’art et l’industrie du livre, les maisons d’édition au Gabon, le marché du livre en Afrique centrale, la place de la lecture en Afrique sont autant de thèmes qui feront l’objet de conférences animées par des spécialistes, au cours du SILAL.
La manifestation va enregistrer des participants en provenance notamment des pays de la sous-région de l’Afrique centrale qui vont tenir des stands d’exposition à la Cité de la Démocratie, site du SILAL, pour présenter au public gabonais quelques unes de leurs plus belles productions artistiques et littéraires.





Sylvie Ntsame, Présidente du SILAL ( Conférence de presse)


Gabon: Quand le Gabon s'éveillera


Source: site: http://fr.allafrica.com/stories/201104070494.html
Marcelin Vounda Etoa
7 Avril 2011

Dans son blog, Alain Mabanckou affirmait il y a quelques années que la littérature gabonaise n'existait pas, au regard du nombre infime des oeuvres littéraires de ce pays et de leur faible réception critique. En son temps, cette position de l'auteur de Verre cassé suscita un tollé et une cascade de réactions, notamment de Gabonais. Luc Ngowet, critique littéraire gabonais, coupant la poire en deux, affirmait que si la littérature gabonaise n'existe pas, elle est au moins en gestation.


Remontant le cours de l'histoire de cette littérature Ngowet rappelle que les premières expressions de la littérature gabonaise ont eu lieu en 1966, lorsque, à l'occasion du festival des arts nègres, la pièce de Vincent de Paul Nyonda La mort de Guy Kafi fut créée à Dakar.

Après le théâtre, s'en suivirent un recueil de poèmes de Josette Lima et un autre, fait de contes rassemblés par le missionnaire André Raponda Walker dont l'une des premières maisons d'édition du Gabon porte aujourd'hui le nom.


Histoire d'un enfant trouvé, le premier roman gabonais qui ne paye pas de mine malgré sa densité et la qualité de l'écriture de son auteur, Robert Zotoumbat, est quant à lui paru en 1971 aux éditions CLE à Yaoundé. Après ces pionniers, plusieurs jeunes auteurs ont été révélés dont les plus connus sont Maurice Okoumba Nkoghe, Angèle Rawiri et Bessora.

Au demeurant, la littérature gabonaise, si elle existe, est donc très jeune. Premiers à être conscients de l'état de leur littérature, de jeunes universitaires et intellectuels gabonais se sont engagés, depuis une dizaine d'années, à rattraper leur retard.
Ils bénéficient heureusement du soutien des politiques. Une Union des écrivains gabonais existe qui dispose d'un siège et de subventions minimales de fonctionnement.


Cette année, les lauréats des prix littéraires du PDG, le parti au pouvoir à Libreville, ont reçu leurs lots - des récompenses en espèces sonnantes de 5, 3 et 2 millions pour les trois lauréats - des plus hautes autorités de ce pays.

Halnaut Engouang, l'auteur de Dis, quand me suis-je inhumé ? paru aux éditions Ntsame, grand prix littéraire du PDG 2011 a ainsi reçu son enveloppe des mains mêmes du président Ali Bongo le 12 mars dernier.
Après un salon national du livre organisé l'année dernière, les éditions Ntsame ont, cette année, tenu le pari de l'organisation d'un salon international de la littérature et des arts, à Libreville.

Du 29 mars au 2 avril dernier, des éditeurs camerounais, congolais et gabonais, des auteurs de deux de ces trois pays se sont retrouvés à la Cité de la Démocratie de Libreville. Tables rondes, débats, expositions-ventes ont meublé le premier SILAL qui a drainé plus de deux mille visiteurs.

Grâce au soutien financier de l'Etat gabonais, à l'enthousiasme et au professionnalisme de l'équipe technique dont elle a su s'entourer, la dynamique présidente de l'Union des Ecrivains Gabonais a donc relevé un défi que les «grands» voisins du Gabon, Cameroun et Congo notamment, ne songent même pas encore à affronter.

Le football n'est pas, dans notre pays, le seul domaine où il existe un étonnant décalage entre le rayonnement international de quelques uns de ses fils et la médiocrité des manifestations et des infrastructures endogènes. Personne ne s'étonnera donc que bientôt, Libreville devienne la plus grande place littéraire de l'Afrique centrale.


Avec Elise Mballa (Cameroun), chorégraphe, écrivaine,Présidente de la société civile de gestion des droits d'auteur de la littérature et des arts dramatiques (Sociladra) du Cameroun


Avec Claudia Mukoko des Editions Hemar (Congo) et Judith Evouna, coiffeuse


Visite du stand de Mireille Nzoubou


Le stand de la SOGAPRESSE

L'information a été relayée par AFRICA 24, les principales chaînes du Gabon, et sur le web, une vingtaine de sites ( Gabon, et la sous région) ont repris l'info...Le SILAL a été une réussite...Les éditeurs invités ont pu saisir des oportunités,les artisants ont salué l'organisation et la visée de ce salon. le salon a recu plus de 2000 visiteurs...

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Coutume Vili/ Gabon

Coutume Vili/ Gabon

Feuilles de bananiers

Feuilles de bananiers



Marie-Blanche aime se définir comme une fille du pays, du nord au sud, de l'est à l'ouest, elle représente la fille du Gabon.
" La fille du Gabon arrive..." ces mots résonnaient lorsque toute vêtue de raphia, elle est sortie de la chambre ou comme toute les mariées elle est restée de longues heures attendant impatiemment de "sortir" Cette jeune maman a versé des larmes en rejoignant l'Amour de sa vie, comme elle définit son époux. L'instant qui m'a le plus impressionée, est la révérence du boeuf l'un des éléments éssentiels de la dot chez les fangs, lors de son passage pour prendre place sous la tente face à sa belle famille. L'animal qui visiblement était agité, s'est presque poussé pour laisser passer Celle qui justifiait sa présence et son sacrifice en ces lieux...Le boeuf a incliné son énorme tête tout en fixant du coin de l'oeil la future mariée....Ce sont des instants qu'on vit sans mot dire....

Mariée Fang/Gabon

Mariée Fang/Gabon